Santé : La CPAM veut réduire le temps administratif des médecins

Santé : La CPAM veut réduire le temps administratif des médecins
15 Févr. 2023

15 dispositions découlant des conclusions du rapport de la mission réalisée par le Docteur Jacques Franzoni et M. Pierre Albertini ont été annoncées par le ministre de la Santé et de la Prévention. Elles ont pour objectif la réduction des tâches administratives des médecins et de leur donner à nouveau du temps médical. Par rapport à la mise en œuvre de ce plan d’actions assorti d’une certaine ambition, l’Assurance Maladie souligne son caractère engagé.

L’Assurance Maladie qui se trouve au centre des discussions auxquelles prennent part les syndicats de médecins libéraux, met en avant la nécessité d’octroyer à nouveau du temps médical par le biais de la diminution des tâches administratives.

C’est par rapport à ces considérations que le Docteur Jacques Franzoni et M. Pierre Albertini se sont donc vu confier cette mission ponctuelle au mois de décembre de l’année dernière. Les travaux réalisés ces derniers mois au niveau des acteurs de terrain ont pu permettre de rapporter les besoins de ceux-ci et par la suite de proposer alors des solutions. D’où les remerciements adressés par l’Assurance Maladie.

C’est donc bel et bien une réduction substantielle du temps administratif dépensé par les médecins qui sera rendue possible grâce à l’annonce des 15 mesures par le ministre de la Santé et de la Prévention. Cet allègement du quotidien des médecins libéraux sera profitable aux Français et Françaises qui requièrent des soins dans la mesure où chacune des dispositions ne tarde pas à être mise en œuvre par l’Assurance Maladie.

Les seules exceptions correspondent en fait aux certificats médicaux. L’Assurance Maladie conduira des campagnes d’informations régulières du côté des médecins et des assurés. C’est au printemps qu’aura lieu la communication initiale au niveau des professionnels de santé. Celle-là précisera les cas où il n’y a pas nécessité d’un certificat et vise donc à guider les patients qui en auraient besoin. Par ailleurs, à partir du moment où le service-public.fr aura son point d’entrée unique mis en place, le relais sur ses canaux propriétaires sera effectué par l’Assurance Maladie.
En outre, cette dernière s’assurera par tous les moyens et ce dans le laps de temps le plus court possible que la transmission de pièces justificatives en version papier ne soit plus exigée de la part des médecins libéraux. Cela se fait notamment en comptant sur la dématérialisation.

Son engagement dans la facilitation de la gestion administrative des patients en affections de longue durée (LD) par l'Assurance Maladie se traduit par l’octroi d’informations personnalisées à destination des assurés dans le but d’anticiper à l’avance les fins de droits.
C’est d’autre part à travers Ameli Pro que le renforcement de l’information des médecins est réalisée et le but est de mettre à leur disposition la liste des patients ayant une ALD et dont l’échéance arrive dans les 3 mois. De cette manière, une prévention du renouvellement peut avoir lieu.
Dans le cadre de l’évolution des Conseillers Informatique Services qui deviennent les Délégués du Numérique en Santé, les médecins libéraux font l’objet d’un soutien au niveau de leurs appropriations de l’utilisation et des outils numériques.

Une mobilisation des Caisses Primaires de l'Assurance Maladie et du Service médical se fera dans l’optique de mettre en avant l’utilisation des mails et des appels sortants en direction des médecins libéraux. Cela a pour origine le besoin de solution face aux difficultés rencontrés portant sur la facturation et visant à garantir un rappel des médecins libéraux dans un délai de 24h par les médecins conseils. Cela concerne surtout la gestion des affections de longue durée.

Au final, comme les négociations conventionnelles privilégient exclusivement le fait de redonner du temps médical, la contribution significative des assistants médicaux dans la prise en charge de ce temps administratif auprès des médecins libéraux a été rappelée par l’assurance maladie. « L’objectif de 10 000 assistants médicaux à la fin de 2024 n’est pas un plafond, si nous pouvons faire plus, nous le ferons pour accompagner plus de médecins libéraux. ». Voilà les dires du directeur général de l’assurance maladie, Thomas Fatôme. 

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