Isoler les personnes atteintes de monkeypox, rechercher et surveiller les contacts et vacciner les contacts adultes à risque sont des mesures essentielles pour prévenir la propagation du virus. Afin de ne pas propager le virus, le patient doit s'isoler et utiliser le geste de quarantaine.
Isolement des patients infectés par le monkeypox
Le patient doit s'isoler :
Les déchets tels que les croûtes de vésicules doivent être stockés dans des sacs poubelles spéciaux.
Les personnes les plus susceptibles de présenter des symptômes cliniques sévères (personnes immunodéprimées, femmes enceintes, jeunes enfants) doivent porter une attention particulière à l'apparition d'éventuelles exacerbations et contacter sans hésitation le Centre 15.
Les maisons doivent être soigneusement nettoyées après la fin de la quarantaine, y compris les surfaces, la literie, les vêtements et les ustensiles.
Gestes barrières requis
Toute personne atteinte de monkeypox doit porter un masque chirurgical et des gants lorsqu'elle entre en contact avec des animaux. Elle devrait porter des gants lorsqu'elle touche des objets partagés avec d'autres..
Il est conseillé de porter des vêtements qui couvrent ses bras et ses jambes et des bandages pour couvrir ses boutons.
La personne qui s'occupe de la personne malade porte un masque FFP2 et des gants imperméables pour toucher tout ce qui a été en contact avec la personne malade (notamment lunettes, serviettes, vêtements, etc.).
Les gestes barrières face aux virus sont indispensables, notamment lorsque le lavage des mains doit être fait très fréquemment.
Les personnes qui ont reçu un diagnostic de monkeypox doivent faire l'objet d'une enquête afin de déterminer la source de contamination la plus probable. Leurs contacts à haut risque sont répertoriés.
Quels sont les critères d'exposition à haut risque ?
Quiconque a déjà été dans l'une des deux conditions suivantes risque de contracter le virus de la variole du singe.
Contact physique direct
Quiconque a un contact physique direct avec une peau éraflée ou des liquides biologiques (sperme, sang, salive, etc.) provenant d'un cas suspect ou confirmé de monkeypox risque de contracter le virus du monkeypox.
Considérez tous les cas de contact physique direct :
Contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures
Quiconque s'approche à moins de 2 mètres d'un contact non protégé avec un cas symptomatique suspecté ou confirmé pendant 3 heures risque de contracter le virus de la variole du singe.
Les contextes sont nombreux :
Conseillez aux contacts à risque de surveiller leur température deux fois par jour pendant 3 semaines après leur dernier contact à risque avec un cas probable ou confirmé, avec de la fièvre indiquant le début de la contagion et plus tôt que l'éruption cutanée.
Dans le cas d’une fièvre ou d'une éruption cutanée, les contacts à risque ne doivent pas consulter un médecin ni se rendre aux urgences, mais doivent contacter le Centre 15.
Les bénéfices d'une telle surveillance sont la possibilité d'initier des mesures d'isolement (isolement, masques) dès l'apparition de la fièvre, et la possibilité de bénéficier plus rapidement de tests diagnostiques et de soins médicaux si nécessaire.
Les contacts adultes à risque reçoivent le vaccin contre la variole du singe
La vaccination post-exposition avec un vaccin de troisième génération (Imvanex® ou Jynneos®) est proposée aux contacts adultes à risque, y compris les professionnels de santé exposés qui ne prennent pas de mesures de protection individuelle.
Les enfants et adolescents de moins de 18 ans et les femmes enceintes ou allaitantes ne peuvent pas être vaccinés.
Idéalement, le vaccin doit être administré dans les 4 jours suivant l'exposition au risque, suivi de 2 doses (ou 3 doses chez les sujets immunodéprimés) jusqu'à 14 jours plus tard, à 28 jours d'intervalle.
Les vaccins injectables Imvanex® et Jynneos® sont des vaccins vivants atténués qui ne peuvent pas se reproduire dans le corps humain. Ils contiennent le virus de la vaccine d'Ankara vivant modifié.
Ces vaccins ne contiennent pas le virus de la variole et sont peu susceptibles de transmettre ou de provoquer la variole.
Vaccination au cas par cas
La Haute Autorité de Santé recommande des vaccinations préventives pour les personnes les plus à risque de contracter le virus, à savoir :
Pour les professionnels de santé en charge de patients, une vaccination préventive peut être envisagée au cas par cas.
Les vaccinations sont réalisées avec les vaccins de troisième génération Imvanex® et Jynneos®.
Deux doses, à 28 jours d'intervalle, sont recommandées pour les personnes non vaccinées. Les personnes immunodéprimées ont besoin de trois doses, tandis que les personnes qui ont été immunisées contre la variole dans le passé en ont besoin d'une.
L'ouverture des centres de vaccination est en cours. Pour cette liste, visitez le site Web de l'autorité sanitaire locale de votre lieu de résidence.
Voyager ou séjourner en Afrique
Les contacts non protégés avec des animaux doivent être évités lors de voyages en Afrique (en particulier dans le bassin du fleuve Congo, en République démocratique du Congo, au Cameroun et au Nigeria, où les épidémies de virus monkeypox sont majeures). Les animaux sauvages, en particulier les animaux sauvages malades ou morts, comprennent leur chair et leur sang.
De plus, tous les aliments contenant de la viande ou des composants d'origine animale doivent obligatoirement être bien cuits avant d'être mangés.
En dehors de tout voyage dans les zones cibles du monkeypox
À l'approche de l'été, les prochains festivals et autres rassemblements présentent un risque de propagation du virus. Quelle que soit l'orientation sexuelle, il est recommandé de :
Réduire le nombre de partenaires sexuels. Protéger les relations sexuelles avec un préservatif n'empêche pas la propagation du monkeypox;
Et respectez les règles de précaution en cas de contact avec des personnes malades.